Achat immobilier : Le grand retour des primo-accedants
La conjoncture est redevenue favorable aux primo-accédants. Ils représentent aujourd’hui 40% des acquéreurs et devraient monter à plus de 50%, voire 60% d’ici la fin de l’année. La baisse des taux d’intérêt sur les prêts de longue durée n’y est pas étrangère. Ainsi, en mai 2016, les taux fixes les plus bas négociés par CAFPI sont de 1,00% sur 10 ans, 1,15% sur 15 ans, 1,41% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans.
Par rapport au mois dernier, ils empruntent plus (176.355 euros en moyenne, contre 173.591) et sur une durée plus courte (234 mois en moyenne, au lieu de 239). « Sur 25 ans, les clients CAFPI empruntent à un taux fixe compris entre 1,56% et 2,20%. Le très faible coût de l’argent auprès de la BCE incite les établissements financiers à prêter plus. Rien de tel pour attirer les clients que d’abaisser encore des taux de crédit déjà presque au plancher », explique Philippe Taboret, Directeur général adjoint de Cafpi.
Cette baisse des taux ne profite pas qu’aux meilleurs dossiers, elle impacte tout le monde, les banques cherchant aussi à capter des primo-accédants. « Les banques maintiennent néanmoins une offre très attractive pour les « beaux profils » avec par exemple des taux moyens sur 20 ans inférieurs à 2%. Avec un taux directeur de la BCE à 0,00% depuis mars 2016 et l’OAT 10 ans actuellement à 0,56%, les banques gardent une grande latitude concernant leurs grilles de taux et leurs conditions d’octroi », précise Sylvain Lefevre, Président de La Centrale de Financement.
Avec le retour des primo-accédants, un souffle nouveau anime le marché immobilier, neuf ou ancien. Les jeunes ménages ont retrouvé le chemin des agences immobilières, des bureaux de vente des promoteurs et… des courtiers en crédit. CAFPI constate, en effet, une forte hausse des sollicitations qui, si elles ne se traduisent pas toutes immédiatement par des demandes de crédit, sont de bon présage pour les mois à venir. La dynamique née du désir d’acquisition immobilière a supplanté celle du rachat de crédit, et c’est bon signe !
« Le printemps est une période propice à la recherche immobilière, mais, cette année, la motivation est encore renforcée chez les primo-accédants par le nouveau prêt à taux zéro qui rend plus simple et moins coûteux l’achat de leur premier logement. La grande nouveauté de la version 2016 du PTZ est son extension à l’ancien sous condition de travaux. Malgré une certaine complexité du dispositif, le succès est au rendez-vous : beaucoup de jeunes ménages apprécient pouvoir acheter dans l’ancien, plus accessible et souvent mieux situé en centre-ville », commente Philippe Taboret.
La conjoncture immobilière bénéficie aussi de la relative stabilité des prix. Dans l’ancien, le gain en pouvoir d’achat atteint des sommets par rapport à 2012. Pour une mensualité de 1.000 euros sur 20 ans, il est possible d’emprunter 25% de capital en plus et, ainsi, d’acheter des m² supplémentaires : 35 m² de plus à Metz et Rouen, 18 à Marseille et Nantes, 16 à Rennes, près de 14 à Toulouse et de 13 à Lyon… Une opportunité !
La baisse annoncée des honoraires des notaires est entrée en vigueur le 1er mai 2016. Si les ventes de très faible montant en profitent (cave, parking…), le gain sera modeste pour la plupart des actes. Il ne compensera même pas la hausse des droits d’enregistrement intervenue en 2014. Selon Philippe Taboret, « le potentiel d’économie est à chercher ailleurs, du côté de l’assurance décès-invalidité (ADI) qui, elle aussi se négocie. Avec, à la clé, un gain d’autant plus important que l’emprunteur est jeune et en bonne santé ».
« C’est une raison de plus pour recourir aux services d’un courtier. Ainsi, CAFPI apporte à ses clients une prise en charge complète de leur dossier, allant du conseil à la négociation du prêt et des garanties, en passant par l’étude du PTZ et l’accompagnement du client jusqu’à la réalisation de son acquisition », ajoute-il.
« Tous les voyants sont au vert pour les consommateurs : immobilier en baisse ; concurrence accrue des banques, générant de forte baisse sur les profils les plus courtisés ; et diminution du coût de l'assurance. L'année 2016 s'annonce meilleure que 2015 ! Le grand gagnant de cette période faste de l'immobilier est l'emprunteur. C'est le moment pour lui d'en profiter et de saisir ces opportunités », souligne Arsalain El Kessir, Président fondateur de BoursedesCrédits.
Sources : www.lacentraledefinancement.fr et www.cafpi.fr et www.boursedescredits.com et www.mon-immeuble.fr