«Une très grande majorité des ménages primo-accédants seront éligibles à ce nouveau PTZ, renforcé et simplifié pendant deux ans, avec des conditions beaucoup plus avantageuses», a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse.
Les principaux points du dispositif :
Augmentation des plafonds de revenus pour pouvoir prétendre au PTZ. Désormais, ces plafonds seront portés à 24.000 euros en zone C, 27.000 euros en B2, 30.000 euros en B1 et 37.000 euros en zone A. Pour un couple avec deux enfants, ces plafonds sont doublés comme c’était déjà le cas auparavant.
Un prêt couvrant une part plus élevée de l’achat immobilier. Désormais, le PTZ permettrait de financer jusqu’à 40 % du montant d’un logement, alors que le dispositif ne pouvait concerner jusqu’à présent que 18 à 26 % du montant total.
Un différé de remboursement allongé. Les ménages pourront commencer à rembourser ce prêt au bout de 5 ans, 10 ans ou 15 ans, selon leurs revenus. Aujourd’hui cela va d’une absence de différé pour les familles éligibles aux revenus les plus élevés à 14 ans pour les ménages les plus modestes.
Pour un couple sans enfants à Brest, avec 3.200 euros de revenus mensuels, l’achat d’une maison à 220.000 euros devient possible sans apport, grâce au différé de 5 ans et à un PTZ de 61.600 euros.
Une durée de prêt elle aussi plus longue. Elle sera de 20 ans minimum, ce qui réduit le montant des mensualités de remboursement. Grâce à un différé de 15 ans, un couple avec deux enfants à Vesoul qui gagne 2.000 euros par mois pourra acheter une maison à rénover pour 100.000 euros, en réalisant 50.000 euros de travaux.
Le prêt à taux zéro dans l’ancien étendu à la France entière.
Jusqu’à présent, le PTZ dans l’ancien qui n’était quasiment jamais utilisé ne concernait que 6000 communes rurales. Mais pour en bénéficier reste à effectuer de gros travaux, à hauteur d’au moins 25 % du montant total de l’achat. Grâce à ces assouplissements et élargissements, le gouvernement affiche désormais un objectif de 120.000 PTZ accordés en 2016. Pour mémoire, il n’y en avait eu que 47.000 en 2014.